En 2003, Patrick Maunand et l’association Lire et Partir ont organisé une Promenade littéraire sur Alain-Fournier à Paris.
Lycée Voltaire : 1898-1901
Alain-Fournier entre au Lycée Voltaire dans la classe de 6ème. Il y restera jusqu’en 4ème.
« Enfin ce fut la quatrième , la dernière année scolaire que Fournier passa au Lycée. Il y fut l’as de la classe , toujours et, particulièrement, en composition française. Il nous écrasait tous ».
Témoignage de René Bizet , son voisin en classe de 4ème : Alain-Fournier au Lycée Voltaire , Liège, Editions Dynamo, 1963
Cour du Lycée Voltaire
Façade du Lycée Voltaire
Le Grand Palais
La Rencontre : 1er juin 1905 au Grand Palais
Le 1er juin 1905, jour de l’Ascension, Alain-Fournier, jeune lycéen de 18 ans vient de visiter » le Salon de la Nationale » au Petit Palais. En descendant l’escalier de pierre, son regard croise celui d’une grande jeune fille blonde, élégante, élancée, portant un « grand manteau marron « . Il la suit sur le Cours-la-Reine, puis sur un bateau mouche où elle s’embarque et enfin l’accompagne à distance jusqu’à sa maison du boulevard Saint Germain. Il revient plusieurs fois sous ses fenêtres et sa persévérance sera récompensée.
Le Grand Palais en 1900
10 Rue Léopold-Robert
De retour à Paris à l’automne 1909, Alain-Fournier tient la rubrique littéraire d’un journal parisien pendant deux ans. Avec Jacques Rivière, il rencontre beaucoup de grands écrivains de l’époque : Claudel, Gide, Jammes, Charles Péguy, mais aussi une couturière berrichonne plus âgée que lui, Marguerite Audoux dont le premier roman autobiographique « Marie-Claire » vient d’obtenir le prix Fémina. Elle aura une influence importante dans l’évolution créatrice d’Alain-Fournier
appartement de Marguerite Audoux,
10 Rue Léopold-Robert
2 Rue Cassini
A partir de 1910, Alain-Fournier, s’instale 2 rue Cassini, il y restera jusqu’en 1914. C’est dans cet appartement qu’il rédige Le Grand Meaulnes.
2 Rue Cassini