Prix Alain-Fournier 

Le Prix Alain-Fournier, fondé en 1986, est remis chaque année par la Ville de Saint-Amand-Montrond, en vue de rendre hommage à l’auteur
du Grand Meaulnes  et de récompenser « un romancier méritant d’être encouragé dans le déroulement de sa carrière littéraire. »
Les romans retenus sont des premiers, seconds ou troisièmes romans, parus dans l’année civile précédente, l’auteur ne devant pas avoir reçu
préalablement de distinction de dimension nationale.
Il est doté d’un chèque de 2300 €, remis officiellement fin mai à l’occasion des Journées du Livre de Saint-Amand-Montrond.

Le Prix Alain-Fournier a la particularité de compter dans son jury à la fois des « amateurs éclairés » (vingt lecteurs locaux) mais aussi
des « lecteurs professionnels », les anciens lauréats étant « membres de droit du Jury ».

 Contact : Prix Alain-Fournier, 31 cours Manuel, 18200 Saint-Amand-Montrond.

Liste des lauréats

  • 1986 : Pierre Bergounioux, Ce pas et le suivant (Gallimard)
  • 1987 : Jean Lods, Le Bleu des vitraux (Gallimard)
  • 1988 : Richard Jorif, Le Navire Argo (François Bourin)
  • 1989 : Luce Tillier, L’Ordre troublant des nénuphars (Kupczyk)
  • 1990 : Philippe Delerm, Autumn (Le Rocher)
  • 1991 : Anne-Marie Garat, Chambre noire (Flammarion)
  • 1992 : Régine Detambel, Le Long Séjour (Julliard)
  • 1993 : Amélie Nothomb, Hygiène de l’assassin (Albin Michel)
  • 1994 : Alain Delbe, Les Îles jumelles (Phébus)
  • 1995 : Nicolas Kieffer, Peau de lapin (Seuil)
  • 1996 : Xavier Hanotte, Manière noire (Belfond)
  • 1997 : Dominique Sigaud, L’Hypothèse du désert (Gallimard)
  • 1998 : Laurent Ardenne, Le Mal de Malifaut (Le Temps des cerises)
  • 1999 : Louis Maspero, Une île au bord du désert (L’Aube)
  • 2000 : Joël Egloff, Edmond Ganglion & fils (Le Rocher)
  • 2001 : Adeline Yzac, Le Dernier de la Lune (Le Rouergue)
  • 2002 : Véronique Olmi, Bord de mer (Actes Sud)
  • 2003 : Dominique Mainard, Leur histoire (Joëlle Losfeld)
  • 2004 : Jean-Louis Serrano, Le monde m’était promis (L’Aube)
  • 2005 : Karine Mazloumian, Tanguer (Plon)
  • 2006 : Hélène Bonafous-Murat, Morsures (Le Passage)
  • 2007 : Laurence Tardieu, Puisque rien ne dure (Stock)
  • 2008 : Karima Berger, Filiations dangereuses (Chèvre-feuille étoilée)
  • 2009 : Yasmine Char, La Main de Dieu (Gallimard)
  • 2010 : Tatiana Arfel, L’Attente du soir (José Corti)
  • 2011 : Pierre Cendors, Engeland (Finitude)
  • 2012 : Yamen Manaï, La Sérénade d’Ibrahim Santos (Elyzad)
  • 2013 : Gaëlle Josse, Nos vies désaccordées (Autrement)2
  • 2014 : Gaël Brunet, La Battue (Rouergue)3
  • 2015 : Marie-Aimée Lebreton, Cent-sept ans (Buchet-Chastel)
  • 2016 : Cécile Huguenin, La Saison des mangues (Héloïse d’Ormesson)
  • 2017 : Guy Boley, Fils du feu (Grasset)
  • 2018 : Jean-Baptiste Andrea, Ma reine (L’Iconoclaste)
  • 2019 : Bruno Pellegrino, Là-bas, août est un mois d’automne (Zoé)
  • 2020 : Mélissa Da Costa, Tout le bleu du ciel (Carnets Nord)
  • 2021 : Adrien Borne, Mémoire de soie (JC Lattès)
  • 2022 : Annie Lulu pour La Mer Noire dans les Grands Lacs4 (éditions Juilliard)
  • 2023 : Mathieu Pieyre, Le Professeur d’anglais5 (éditions Arléa)